RurAg Services lance un appel pour 400$

[‪#‎Appel‬ à résumés]

« Solutions simples aux problèmes limitant les conditions de vie des paysans béninois » par RurAg Services.

Cet appel vise les individus (praticiens ou professionnels), groupes d’individus et organisations spécialisés sur les questions agricoles qui (ont mis) mettent en œuvre ou ont une connaissance approfondie des exemples de solutions simples à succès déployées pour apporter ces réponses efficaces. Les meilleurs résumés recevront une rémunération forfaitaire de $400 USD.
Dernier délai: 12 février 2016.

Postulez ici: http://bit.ly/1PRTAja

2016, les légumineuses à l’honneur !

Après l’agriculture familiale en 2014, les sols en 2015, ce sont les légumineuses qui sont à l’honneur en 2016. C’est donc devenu une coutume aujourd’hui pour l’ONU d’identifier chaque année par un thème spécifique. L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) est une fois encore désignée pour faciliter la mise en œuvre de l’Année ILOGO_IYP-en-high-squarenternationale des Légumineuses (AIL) 2016 à travers divers activités. Mais c’est quoi les légumineuses ?

Les légumineuses sont des plants que nous consommons presque tous les jours. La FAO renseigne que : « Les légumineuses sont des plantes annuelles dont les cosses produisent entre 1 et 12 graines ou semences de taille, de forme et de couleur variables et qui sont utilisées dans l’alimentation humaine et l’alimentation animale. » Si ce n’est pas encore clair, sachez tout simplement que « légumineuse » nous renvoie à la récolte de graines. Ces graines nous en consommons aussi au Bénin aussi !

Nous pouvons citer le niébé (haricot), le soja, arachide, le voanzou comme graines provenant de plantes légumineuses produites et  consommées au Bénin. Ces cultures sont importantes pour notre alimentation. Ces plants constituent une source essentielle de protéines et d’acide aminée.

Pas seulement l’alimentation !

Les légumineuses sont des plantes dont les propriétés fixatrices d’azote peuvent contribuer à accroître la fertilité des sols (relèvement et maintien de la fertilité des sols) et avoir des effets bénéfiques sur l’environnement. Elles participent d’ailleurs à l’atténuation des changements climatiques. Elles contribuent aussi au maintien de la santé de l’homme !

Autre chose à savoir sur les légumineuses, elles permettent de lutter contre l’obésité lorsqu’on les intègre dans un régime alimentaire équilibré. Pas que ça ! la consommation de légumineuses permet aussi de prévenir et de traiter les maladies chroniques telles que le diabète, les pathologies cardiovasculaires et le cancer.

En attendant que je trouve des informations plus récentes, je vous propose ce graphique issue d’un travail de recherche effectué par des organes nationaux béninois appuyés par la FAO.

Evolution des légumineuses

Source de la figure Fao

Réveiller la jeunesse rurale

Cyrille fait le repiquage de la basilic

Cyrille fait le repiquage de la basilic

Le leitmotiv de ce blog, je veux dire le mien, est de promouvoir l’agriculture. Une bataille qui ne peut aboutir sans les jeunes. Au bout de ma petite expérience à travers cette initiative, j’ai rencontré de nombreux jeunes. Ils sont instruits avec de nombreuses opportunités qui s’offrent à eux. De plus, souvent, un ou plusieurs parents ou devanciers les soutiennent dans leurs entreprises et les encourage (vu l’enjeu). Ces rencontres furent très instructives pour moi et je suis fière de cette jeunesse qui se bat pour l’avenir du Bénin voire de l’humanité.

Cette satisfaction s’est vue atténuée au fil de mes expériences et surtout au cours de mes dernières recherches au niveau du département de la Donga (Nord-ouest du Bénin). Ce sont des recherches pour mon mémoire de fin de formation. J’ai eu à rencontrer au moins 130 paysans producteurs de divers cultures : maïs, igname, manioc, mil, sorgho, taro, etc. Tout au long de cette aventure j’ai fait une remarque : très peu de jeunes s’impliquent dans la gestion des champs (qui sont dans la plupart des cas l’unique patrimoine de la famille) avec leurs parents. « Dites aux autorités de venir encourager nos enfants à rester au village afin de nous aider. Beaucoup d’entre eux partent en aventure au Nigéria ou en ville », s’est plaint un vieil homme auprès de moi. Il m’a raconté qu’il a un champ de 2 hectares et qu’il n’arrivait plus à le gérer seul. Il se voit donc dans l’obligation de solliciter les services des manœuvres contre une rémunération.

Je comprends finalement qu’il y a un sérieux problème au niveau des jeunes ruraux. En effet, ces jeunes ne sont pas la plupart du temps instruits ou ont à peine le CEP (Certificat d’Etude Primaire) et n’auront donc jamais la chance de venir sur ce blog (et sur internet en générale) puisque l’information dans les zones rurale circule majoritairement de bouche à oreille ou à la rigueur par la radio. Ces jeunes ne sauront sûrement jamais les opportunités existantes dans le domaine agricole. Ces jeunes ne savent pas qu’ils doivent remplacer leurs parents fatigués dans les champs : ils ne savent pas que c’est tout un pays, toute l’humanité qui en dépend. Ces jeunes pensent qu’en ville la vie serait plus rose. Ces jeunes envisagent une vie meilleure sur motocyclette ‘’Bajaj’’* achetée grâce à l’argent reçu à la vente de leur terrain hérité. Cette même moto ‘’Bajaj’’ leur servira de taxi moto une fois en ville : c’est l’exode rurale.

La jeunesse rurale est celle qui a le plus besoin de notre attention. Elle a besoin de savoir ce que s’est qu’entreprendre. Elle a besoin de savoir que des milliers de personnes comptent sur elle pour survivre. Elle a besoin d’avoir des notions de leadership même s’il le faut en langues nationales. Alors j’encourage les radios communautaires, les radios rurales, les radios associatives à tenir le coup. Elles doivent trouver les bonnes stratégies. La radio communautaire doit désormais être un relais entre la population et les informations de la toile. Si internet gagne du terrain dans les zones urbaines, ce n’est pas le cas dans les zones rurales.

Je fais un clin d’œil aussi aux ONG et autres associations agissant en faveur des jeunes des zones rurales.

Merci d’agir en faveur de la jeunesse rurale

Et vous qu’en pensez vous? Laissez vos commentaires!!!

Dr Harold Roy-Macauley à gauche - Adama Traoré à droite

Un nouvel élan pour AfricaRice

Harold Roy-Macauley, est le nouveau directeur du centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice). Il a pris officiellement fonction ce 12 Mars 2015 remplaçant ainsi Adama Traoré. La cérémonie de passation de service s’est déroulée dans la salle de conférence dudit centre à Cotonou.

Un grand moment pour les deux directeurs, l’entrant Harold Roy Macauley et le sortant, qui ne sont d’ailleurs pas inconnus l’un pour l’autre. Adama Traoré le directeur intérimaire sortant a exprimé sa satisfaction quant à cette opportunité qui lui est offerte de remettre au Dr Harold, les clés de la maison. Tout en remerciant les chercheurs et le personnel, le directeur sortant leur a aussi demandé de redoubler d’effort afin de permettre au nouveau directeur d’accomplir l’ambition qu’il a pour l’institution. Aussi a-t-il exhorté à : «Faire en sorte que la vision panafricaine que nous avons de ce centre soit une réalité car la finalité de tout cela est le développement de notre continent ».

Outre le directeur sortant, le personnel d’AfricaRice a aussi souhaité la bienvenue au Dr Harold à travers leurs représentants, Nadia Abbas KAZMI et Dr ADDA Gnidoté Cyrille. Ils souhaitent que la présente prise de fonction soit l’amorce d’une nouvelle ère à AfricaRice.

Le directeur générale entrant de nationalité Sierra Léonaise a, à son actif, près de 30 années d’expérience dans la recherche agricole. Il était dernièrement le Directeur exécutif du du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD). Harold Roy-Macauley, a quant à lui remercié le DG sortant pour le travail abattu. Il base sa vision de faire d’AfricaRice un grand centre de CGIAR (Consortium de centres de recherche agricole internationaux, NDLR) sur les principes que sont la consolidation, l’efficience, l’efficacité et l’excellence. Le Docteur en Biologie des plantes moléculaires, a aussi rappelé que « le succès d’AfricaRice ne dépend pas seulement du DG mais aussi des autres composantes du centre ». Le successeur de Adama Traoré a ensuite appelé à l’union au sein du centre afin de mieux relever le défi d’AfricaRice. Notons que ce jour12 Mars est un double événement pour le nouveau directeur puisque sa prise de fonction au faîte d’AfricaRice coïncide avec ses 55 ans. . Il a donc célébré cet anniversaire avec sa nouvelle famille d’AfricaRice.

Awanabi Idrissou

Recherches sur le riz

Aujourd’hui, le riz fait partie des principaux aliments de base des pays de l’Afrique de l’Ouest. Le défi commun à ces pays, majoritairement importateurs de riz est d’atteindre l’autosuffisance. C’est dans ce sens que le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) œuvre à travers ses recherches. Dr Khady Nani DRAME est chercheuse en Biologie Moléculaire à AfricaRice. En poste en Tanzanie, la scientifique travaille entre autres sur la toxicité ferreuse, un mal présent et persistant dans les champs de riz de certains pays africains. Nous l’avons rencontrée lors de la semaine scientifique d’AfricaRice.

Qu’est-ce que la toxicité ferreuse ?

La toxicité ferreuse est un stress (un

Khady Nani Dramé- Projet STASA

Khady Nani Dramé- Projet STASA

mal) qui intervient dans les bas-fonds où le niveau de fer dans le sol est très élevé et empêche la plante de pousser correctement. En principe, si le paysan aménage bien sa parcelle et qu’il fait un drainage régulier, il peut réduire le problème de toxicité ferreuse. Mais comme c’est souvent le cas, la gestion de l’eau dans les parcelles paysannes n’est pas toujours optimale. Nous travaillons donc pour développer des variétés qui peuvent survivre à ce stress-là et produire de bons rendements.

En quoi consistent vos recherches ?

Nos recherches s’intègrent dans le cadre du projet STRASA qui se focalise sur le développement des variétés de riz tolérantes aux stress abiotiques tels que le froid, la sécheresse, la toxicité ferreuse, la salinité et la submersion. Nous développons les nouvelles variétés en utilisant les sources qui existent dans notre banque de gènes. Ces sources sont sélectionnées sur la base de leur comportement en conditions de stress. Par exemple celles qui présentent le moins de symptômes de toxicité ou celles qui produisent le mieux, sont retenues.. On les utilise pour faire des croisements et améliorer les variétés que les paysans apprécient mais qui ne survivent pas au stress.

On utilise aussi des outils moléculaires pour identifier les régions du génome qui contrôlent ces caractères et ensuite les transférer par croisement dans les variétés à améliorer. De ce fait on peut améliorer la variété avec plus de précision tout en évitant de perdre les caractéristiques appréciées par les paysans: c’est la sélection assistée par marqueurs.

Notre produit final pour ce projet, sont les variétés améliorées qui résistent aux stress abiotiques.

Vos recherches ont abouti à quelles solutions ?

Dans le cas de la toxicité ferreuse, si la variété cultivée est très sensible, le paysan ne récolte rien ! Des travaux précédents d’AfricaRice ont montré que les pertes peuvent varier entre 30% et 100% en fonction de la sévérité du stress et de la tolérance de la variété.

Dans notre projet, nous développons des variétés qui peuvent survivre à ce stress de sorte qu’à la fin de la saison, même avec le stress, le paysan peut récolter quelque chose. Le projet STRASA est à sa troisième phase. Pendant les deux premières phases, nous avons développé des variétés qui sont maintenant nommées ARICA et homologuées dans les pays comme la Guinée Conakry et le Burkina-Faso. Les paysans qui ont accès à ces variétés peuvent les utiliser dans leurs parcelles affectées par la toxicité ferreuse. De ce fait, ils ne sont plus obligés d’abandonner ces parcelles pour exploiter d’autres terres et sont assurés d’avoir de meilleures récoltes.

Que pensent les producteurs de vos résultats ?

On a eu des réactions assez positives pendant les sessions de sélection variétale participative. En fait, on ne se contente pas de développer la variété, on s’assure également qu’elle est acceptée et appréciée par les paysans. Ils sont invités dans nos parcelles de démonstration et choisissent eux-mêmes les variétés qui leur conviennent en fonction de leurs propres critères d’appréciation. Ce qui nous permet d’avoir un retour et de poursuivre l’amélioration en tenant compte de leurs critères et besoins. Prenez le cas, des pays où les variétés STRASA ont été homologuées, c’est parce que les paysans ont accepté ces variétés qu’ils ont été homologuées. Nous pouvons développer dix ou quinze variétés mais au final c’est peut-être une seule qui sera homologuée car c’est elle qui correspondrait le mieux à leurs critères.

Comment les acteurs, dont les paysans accèdent-ils à vos solutions ?

AfricaRice étant une organisation à but non lucratif, nous faisons de la recherche pour développer des produits et des technologies qui seront utilisés librement par d’autres. Par exemple nos travaux de recherche sont publiés pour servir d’autres chercheurs dans la poursuite de leurs travaux ou l’amélioration de leurs connaissances. D’autres supports tels que les manuels et les vidéos sont disponibles et peuvent être utilisés par les formateurs ou les vulgarisateurs pour diffuser les bonnes pratiques agricoles. D’autres acteurs comme les paysans peuvent utiliser les produits finis que sont les variétés. Et par le biais du groupe d’action « Sélection » nous nous assurons que les bonnes variétés de riz dont nous disposons sont testées le plus largement possible dans différents pays d’Afrique pour le bénéfice de leurs producteurs respectifs.

Comment maintenez-vous vos relations avec les paysans ?

Dans tous les pays où nous travaillons, nous nous entourons des partenaires nationaux qui assurent le relais avec les paysans. AfricaRice, n’a pas la masse critique pour poster des chercheurs ou des unités dans tous les pays d’Afrique, donc il est indispensable que nous travaillons en étroite collaboration avec les systèmes nationaux de recherche. Par ailleurs, du fait qu’ils maitrisent suffisamment bien leur environnement de production, nous sommes assurés que les produits issus de nos recherches sont diffusés exactement là où les paysans en ont le plus besoin. Par exemple, au Bénin, vous avez l’INRAB (Institut Nationale des Recherches Agricoles du Bénin, NDLR) avec qui AfricaRice collabore pour la recherche et la diffusion de technologies pertinentes pour le Bénin. Pareil dans d’autres pays.

Propos recueillis par Awanabi Idrissou

Note de la Rédaction (NDLR) :

  • « Le riz tolérant au stress pour les paysans pauvres d’Afrique et d’Asie du Sud-Est (STRASA) »
  • Les 18 pays couverts par le projet STASA sont : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Kenya, Madagascar, Mali, Mozambique, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie et Ouganda.

Accaparement des terres au Bénin, quel avenir pour l’agriculture ?

La terre est aujourd’hui le casse-tête des nouveaux producteurs. Nous avons pu rencontrer par exemple : Carmel jeune agronome qui manque de terre et envisage en acheté, puis Lionel, jeune agronome qui produit ses jus de fruits dans la maison de son père, Cyrille quant à lui a la chance d’avoir déjà une propriété même si pour le moment, il exploite une parcelle dont il ne connait pas le propriétaire.

L’acquisition de terre demeure une grande difficulté pour les producteurs au Bénin. C’est une situation qui ne favorise pas l’adhésion des jeunes à l’agriculture.

La population rurale est confrontée à l’accaparement  de leur terre. Pour une raison de travaux public ou d’intérêt public, les paysans qui sont souvent agriculteurs se voit retirés leur terre. Ce phénomène a pour conséquence : la régression de la productivité agricole, le chômage,  l’exode rural des jeunes qui n’ont plus d’espoir, etc.

La vidéo suivante explique mieux ce phénomène persistant dans l’environnement béninois.

Pour finir nous remercions les producteurs de la vidéo et lançons un appel aux autorités compétentes afin que l’acquisition et l’accaparement des terres constituent moins une difficulté pour les agriculteurs.

Awanabi Idrissou

 

Juriste et producteur !

Parti d’une difficulté financière, Cyrille Patrice Kpèhounton a fini par accepter son héritage ! Je suis allée le surprendre sur son terrain d’exploitation.« Vous tombé bien, aujourd’hui j’ai prévu de faire le repiquage de l’amarante (Plante communément appelée « fotètè ») » m’a-t-il dit.

(NDLR: Repiquage: plantation en pleine terre d’une jeune plante issue d’un semis). Voir photo

Cyrille P. K. est juriste, il est exploitant agricole, il dit aussi avoir une vocation de journaliste. Cyrille Patrice Kpèhounton  est né d’une famille de 9 enfants. Comme tous ses frères et sœurs, il a hérité la profession d’agriculture de leurs parents.

Dans les sons plus bas, vous écouterez son histoire avec l’agriculture. Il est passé de la profession de juriste à exploitant agricole tout en conservant les deux métiers. C’est une situation qu’on voit de plus en plus : «  les producteurs modernes » dit-on. Cyrille fait du maraichage et ses produits sont destinés à la vente. Il a aussi un grand projet en vu : avoir une grande ferme. « J’ai déjà acheté le terrain à Glo (Une localité du Sud Bénin) » m’a-t-il expliqué.

Pourquoi ces deux professions ? Depuis quand il a commencé ; comment s’organise-t-il avec ces deux professions ?

Seulement deux ans dans le domaine mais déjà beaucoup d’expériences. Dans le son qui suivra, il raconte son histoire avec la peste porcine. Le jeune producteur a aussi fait ressortir le problème d’acquisition des terres. Le terrain de 700 m2 sur lequel il travail ne lui appartient pas, il a failli même le perdre. La situation est telle que, il suffit qu’un supposé propriétaire vienne réclamer son terrain et Cyrille ne produira plus. (Problème sur lequel je reviendrai dans un prochain article.)

Le jeune exploitant s’est aussi indigné par rapport à la mentalité des jeunes. « Beaucoup de mes amis ont voulu être exploitant agricole comme moi mais n’ont pas pu… Moi j’ai commencé avec 10000 (15 euros)…», écoutez plutôt !

Cyrille a l’ambition d’être notaire un jour. Dans le même temps il aménage son terrain de Glo pour y installer une ferme adéquate à la production végétale et animale. Bonne chance à lui !

La mission de ce blog est de promouvoir l’agriculture à travers l’entrepreneuriat. Permettons à cette action d’être fructueuse. Aidons ces jeunes tant que nous pouvons dans leurs activités agricoles, n’hésitons surtout pas. Il en ont besoin!

NDLR: Note De La Rédaction