Découvrez « les jardins chez Marlène »

Avant toute chose je tiens à exprimer toute ma gratitude à tout ceux qui depuis bientôt deux ans font vivre ce blog. Aujourd’hui c’est la journée internationale du blog. J’espère que notre collaboration verra des jours bien meilleurs à travers les jeunes et l’agriculture ! Bonne fête!!!

Cela dit, Revenons à ce qui nous réunit. Elle est jeune, belle et pleine d’expérience. Elle c’est Grace-Marlène GNINTOUNGBE, diplômée d’une licence en diplomatie et relation internationale et d’un master en environnement. Après quelques années de vie associative et de vie en tant qu’employée, elle décide de créer sa propre entreprise. Depuis deux ans, elle a mis en place une exploitation agricole, du maraîchage purement biologique. Biologique car pour elle la protection de l’environnement est une priorité. Le jardin de Marlène se situe à Glo Djigbé dans le département de l’Atlantique.

Pour cette publication je ne vais pas trop parlé, je vous laisse découvrir à travers la vidéo ci-dessous. C’est la première vidéo que je réalise pour ce blog donc n’hésitez pas à laisser des commentaires et impressions.

Pour le meilleur de l’agriculture au Bénin!

 

Quand l’entreprise réunit les USA et l’Afrique au Bénin!

Avant toute chose, il faut qu’on s’entende sur un point: ce blog est là pour parler agri-agro et tout ce qui tourne autour.  Mais cela ne m’interdit pas de partager avec vous cet évènement auquel j’ai participé et bien d’autres informations que je trouverai intéressantes. Rassurez-vous que la jeunesse y sera toujours impliquée.

Venons-en au fait. Il s’agit  de la foire des petites et moyennes entreprises (PMEs) africaines et américaines. Elle s’est déroulée du 29 mai au 01 juin 2015. C’est un événement qui m’a personnellement ravie de part son organisation et ses apports. Et oui il est surtout et encore question d’entreprise donc d’entrepreneuriat. La foire est à sa deuxième édition et a eu lieu au Business Promotion Center (BPC).

La foire des PMEs américaines et africaines est le résultat de la collaboration de l’entreprise Exportunity à travers son fondateur Vital Sounouvou, le programme Young Africans Leaders Initiatives (YALI) et the corporate council on Africa. Ce fut un moment d’échange et de partage entre des entrepreneurs du continent africains et ceux des Etats Unies d’Amérique (USA). Ce fut également une occasion pour les jeunes entrepreneurs ou les aspirants entrepreneurs d’apprendre  de ceux qui ont réussi leurs entreprises. Des conversations se sont aussi déroulées en ligne sur le site réservé à l’événement : usafricanshow.com

Voici l’avis de 2 participants

Elisée Akoly

Je pense que US African Show est une bonne initiative qui met en relation les idées et des personnes ressources pour permettre de murir des idées et profiter des expériences sur le plan mondial.

Nazib Touré(entrepreneur, agent de promotion de la médecine naturelle, exposant à la foire)

Pour moi c’est une bonne opportunité pour promouvoir les jeunes entrepreneurs béninois. Elle nous offre l’occasion d’échanger avec d’autres entrepreneurs à travers le monde. Pour ma part, les conférences nous donnent des outils pour mieux gérer nos entreprises afin d’évoluer.

Comme vous l’avez compris à travers la dernière impression,  la foire s’est aussi manifestée à travers des vidéos conférences. Des exposants comme Gregory Van Duyse, Vital Sounouvou, Hammet Agemon  ont retenu l’attention des participants.

Thomas Teteh (Business consultant), nous fait le résumé d’une conférence de Gregory.

Nous venons d’apprendre de Mr Gregory Van Duyse comment embaucher et virer non employés. Je pense que nous devons appliquer avec rigueur ces conseils. Embauchons les bonnes attitudes. Si un employé n’a pas de bonnes attitudes, nous ne devons pas lui donner une seconde chance. Nous devons aussi éviter d’embaucher les membres de notre famille car les renvoyer n’est pas facile.Prenons soins de nos business, renvoyons les mauvais employés et prospérons car nous sommes en business pour faire de l’argent.

Je fais un clin d’œil à  Mr Gregory Van Duyse qui m’a formé aussi ainsi que plus de 2000 jeunes au campus il y a quelques mois ainsi qu’à la coordonnatrice Edna-Stelle Fayomi. 

Trêve de mots, les images suivantes font un récapitulatif de la foire

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Découvrez-la

Ruth Nouagovi est la première femme entrepreneur agricole dont je parle sur ce blog. Il faut dire que même si  beaucoup de femmes s’y mettent, ces cas restent rares ou largement inférieurs (comparativement aux hommes). Cette situation n’empiète pas sur la qualité des productions. J’ai rencontré Ruth pour être mieux imprégnée de ses activités.

Notre rencontre s’est tenue dans un après midi d’un jour très ensoleillé comme vous les connaissez. C’était chez elle à la maison, comme avec presque tous mes entrepreneurs rencontrés pour le compte de ce blog. C’est un rendez-vous reporté à plusieurs reprises ; il fallait qu’il tienne cette fois. Ce fut le cas.

Après les salutations habituelles, j’ai voulu en savoir plus sur elle. Ruth N. la vingtaine, a étudié la technologie de transformation alimentaire au lycée Mèdji de Sékou (une localité du Sud du Bénin située à environs 45 Km de Cotonou). Une fois cette formation terminée, elle a décidé d’entreprendre suite à une autre formation sur l’entrepreneuriat. Elle gère donc depuis environs un an son entreprise dénommée ‘’Nouruth’’. Son histoire avec la transformation a commencé bien avant sa formation même si ce n’était pas le premier choix :

« Plus jeune, j’avais l’habitude de faire du Sirop à l’approche des fêtes. J’ai  voulu faire la foresterie. Mais ma moyenne ne me le permettait pas. Avec cette même moyenne je m’en sortais dans la transformation. C’est comme ça que je m’y suis retrouvée à nouveau »
Les produits
Les produits « Nouruth »

  Une activité dans laquelle elle fait son parcours. Notre transformatrice produit du  jus (ananas, baobab…), des sirops (citron, ananas, gingembre…), du coco râpé, du gari amélioré et de l’arachide beurré, etc. Elle me montre la majorité des produits cités (que j’ai d’ailleurs eu l’occasion de déguster).

Pour arriver à l’obtention de ces produits, il faut toute une organisation. Je la questionne alors sur l’organisation qu’elle met en place pour y arriver. Ruth m’explique que pour le moment elle doit à chaque fois se déplacer sur Sékou afin de produire. Elle n’a pas encore un cadre approprié à Calavi (20 KM de Cotonou) où elle habite mais projette de s’installer à Godomey. Quant à sa main d’œuvre, l’agro-business woman ajoute: « pour le moment je prend des ouvrières saisonnières que je paie à la tâche. Elles sont au maximum 4 et au minimum 2 ».

La production se fait donc à Sékou. La vente quant-à elle a lieu un peu partout. Avec des ressources limitées, son marché aussi l’est. Les ressources sont limitées à causes des difficultés qui ne manquent pas quand il s’agit d’entreprendre. A ce propos elle explique : « financièrement je n’ai pas le font nécessaire pour m’installer réellement. Les machines ne sont pas au complet. Une situation qui fait que  je ne satisfais pas les grosses commandes ». Bien que le niveau de son bizness ne soit pas celui escompté, l’activité lui apporte des bénéfices qu’elle réinvesti.

« J’ai pu acheter un souffleur avec des économies. Je suis en train de prévoir l’achat d’un extracteur qui coute entre 300 et 400 milles» précise t-elle.
Pour finir la conversation je lui demande ses projets et à elle de répondre : « j’aime mon métier et j’aimerais vendre à grande échelle tant au niveau nationale qu’internationale. »
Ruth me raccompagne avant de retourner à ses occupations. Courage et bon vend à elle donc !

Projet CORY recrute des jeunes pour financement

Crédit photo: GEW

Crédit photo: GEW

Le projet CORY (the Creating Opportunities for Rural Youth; en français, création d’opportunité pour les jeunes en milieu rurale) finance des jeunes ruraux pour des initiatives agricoles.

Le recrutement de ces jeunes se fera à partir du 24 mai 2015. Au total, 150 jeunes seront recrutés. Ils doivent avoir entre 15 et35 ans. Les villes cibles sont Lokossa, Bohicon et Parakou et leurs environs.

Si vous êtes intéressé par l’agriculture, c’est votre chance ! N’hésitez pas, inscrivez-vous. Les femmes sont surtout attendues.

Vous pouvez retirez le formulaire d’inscription de CORY auprès de :

GEL SUD-Bénin à Lokossa : 97 36 99 6O,

CBDIBA à Bohicon : 97 15 74 67

BACH CONSULTING à Parakou : 97 49 55 71.

Pour plus d’infirmations, cliquez ici ou contacts:

Tel : 66 06 62 62

E-mail : charles@coryproject.org

Accaparement des terres au Bénin, quel avenir pour l’agriculture ?

La terre est aujourd’hui le casse-tête des nouveaux producteurs. Nous avons pu rencontrer par exemple : Carmel jeune agronome qui manque de terre et envisage en acheté, puis Lionel, jeune agronome qui produit ses jus de fruits dans la maison de son père, Cyrille quant à lui a la chance d’avoir déjà une propriété même si pour le moment, il exploite une parcelle dont il ne connait pas le propriétaire.

L’acquisition de terre demeure une grande difficulté pour les producteurs au Bénin. C’est une situation qui ne favorise pas l’adhésion des jeunes à l’agriculture.

La population rurale est confrontée à l’accaparement  de leur terre. Pour une raison de travaux public ou d’intérêt public, les paysans qui sont souvent agriculteurs se voit retirés leur terre. Ce phénomène a pour conséquence : la régression de la productivité agricole, le chômage,  l’exode rural des jeunes qui n’ont plus d’espoir, etc.

La vidéo suivante explique mieux ce phénomène persistant dans l’environnement béninois.

Pour finir nous remercions les producteurs de la vidéo et lançons un appel aux autorités compétentes afin que l’acquisition et l’accaparement des terres constituent moins une difficulté pour les agriculteurs.

Awanabi Idrissou

 

Coupure du ruban

Les agri-opportunités ratées

La deuxième édition du Salon Agri-Finance 2015 vient de fermer ses portes. Elle s’est déroulée du 28 au 30 janvier 2015 à Cotonou. Au programme , il a eu :

♦ Première journée

  •  La première conférence sur le capital risque (autre option de financement de l’entrepreneuriat agricole). Des structures qui expérimentent cette option se sont exprimées.
  • Le premier panel sur des cas concrets de financement agricoles (crédits agricoles et contrat farming). Ce fut un partage d’expérience sur le financement agricole et la mise en œuvre du contrat farming.

Deuxième journée

  • Le second panel sur les conditions pratiques de vente sur le marché nigérian. Les participants ont été imprégnés sur les tenants et aboutissants du marché nigérian, ses exigences et ses conditions.
  • Un troisième panel au cours duquel des plans d’affaires ont été présentées. Des appréciations, conseils et orientation ont suivi. Le principal intervenant était Dragon’gorden .

Troisième journée

  • Une seconde conférence sur comment convaincre un bailleur de financer les investissements nécessaires au développement d’une entreprise agricole. Ici, les exposants ont appris aux participants comment monter un plan d’affaires en insistant sur les aspects à mettre en exergue. (Produit, marché, promotion, prix)
  • Les sponsors ont ensuite précisé leur domaine d’intervention ainsi que les opportunités dédiées aux producteurs.

Chaque participant, les producteurs sont sortis satisfaits de ce salon. « Je suis vraiment satisfait, ce qui m’a le plus émerveillé est le panel sur l’élaboration d’un plan d’affaire. Je me suis rendu compte que je faisais certaines erreurs dans mon plan d’affaire ce qui faisait qu’il n’était jamais accepté », m’a confié un producteur de maïs venu de Parakou. Une femme qui fait la transformation de la tomate a dit avoir beaucoup gagné du Salon Agri-Finance et est prête à revenir à la prochaine édition. La majorité des participants ont tout simplement remercié les organisateurs de cet événement dont Agri-Hub Bénin.

Ce rendez-vous fut pour beaucoup (y-compris moi) un lieu de rencontre et d’échange autour de l’agriculture. Certains en sont sortis avec des connaissances acquises, d’autres avec de nouveaux défis, d’autres encore avec des contacts de personnes pouvant les aider à créer et gérer une entreprise agricole.

Notons que  Agri-Hub est un réseau d’acteurs du secteur privé, public, ONG et autres institutions travaillant dans l’agriculture. Il constitue une plate forme qui œuvre pour la promotion de l’entrepreneuriat agricole afin de garantir la sécurité alimentaire.

Voici Agri-Finance 2015 en image

Awanabi idrissou

 

 

Appel à propositions du CTA sur la jeunesse

Une opportunité pour ceux qui veulent. Il s’agit d’un projet visant à « Faire avancer l’entrepreneuriat agricole et les innovations TIC des jeunes afin de développer des chaînes de valeur agro-alimentaires résilientes. »

Objectif

L’objectif de cet appel à propositions est de faire progresser l’entrepreneuriat agricole et les innovations TIC des jeunes afin de développer des chaînes de valeur agro-alimentaires résilientes. Il répond au besoin stratégique de renforcer la participation des jeunes dans l’agriculture. Il vise à encourager le renforcement des capacités et l’entrepreneuriat des jeunes dans les TIC et favoriser les opportunités d’emploi pour les jeunes. L’appel à propositions tire avantage de différentes activités mises en œuvre par le CTA dans les domaines de commerce agricole, du développement de la chaîne de valeur, des TIC et des jeunes dans l’agriculture (notamment dans le cadre du projet Agriculture, développement rural et jeunesse dans la société de l’information [projet ARDYIS]).

Les propositions peuvent être soumises dans les deux catégories suivantes :

Catégorie 1

Propositions visant à renforcer l’engagement et l’entrepreneuriat des jeunes dans les chaînes de valeur des denrées alimentaires stratégiques. Elles viseront à favoriser la consolidation de coopératives ou d’entreprises agricoles/agroalimentaires dirigées par des jeunes ; elles peuvent aussi favoriser la création ou la consolidation de mécanismes innovants au profit des jeunes agro-entrepreneurs.

Catégorie 2…….

Pour plus de renseignements, cliquez-ici.