#agriculture
Découvrez « les jardins chez Marlène »
Avant toute chose je tiens à exprimer toute ma gratitude à tout ceux qui depuis bientôt deux ans font vivre ce blog. Aujourd’hui c’est la journée internationale du blog. J’espère que notre collaboration verra des jours bien meilleurs à travers les jeunes et l’agriculture ! Bonne fête!!!
Cela dit, Revenons à ce qui nous réunit. Elle est jeune, belle et pleine d’expérience. Elle c’est Grace-Marlène GNINTOUNGBE, diplômée d’une licence en diplomatie et relation internationale et d’un master en environnement. Après quelques années de vie associative et de vie en tant qu’employée, elle décide de créer sa propre entreprise. Depuis deux ans, elle a mis en place une exploitation agricole, du maraîchage purement biologique. Biologique car pour elle la protection de l’environnement est une priorité. Le jardin de Marlène se situe à Glo Djigbé dans le département de l’Atlantique.
Pour cette publication je ne vais pas trop parlé, je vous laisse découvrir à travers la vidéo ci-dessous. C’est la première vidéo que je réalise pour ce blog donc n’hésitez pas à laisser des commentaires et impressions.
Pour le meilleur de l’agriculture au Bénin!
Agri-Finances, 3e Edition
Vous avez été nombreux à apprécier et participer à la première et seconde édition de ce grand événement: Agri-Finance.
La 3 ème édition de Agrifinance s’est déroulée les 11, 12 et 13 Mai 2016. Encore une fois, des jeunes sont venus découvrir le monde de l’agriculture et des finances. Durant ces trois jours plusieurs conférences se sont tenues. Les exploitants agricoles ont ainsi mieux perçu les tenants et aboutissants pour avoir un financement et faire grandir leurs entreprises.
Au delà des conférences, Agri-finances c’est surtout une foire a travers laquelle les participants ont connu les principaux acteurs du monde agricole ainsi que leurs produits et services. Ci-dessous quelques images de l’événement. Rendez-vous en 2017 pour ceux qui ont raté cette année!
RurAg Services lance un appel pour 400$
[#Appel à résumés]
« Solutions simples aux problèmes limitant les conditions de vie des paysans béninois » par RurAg Services.
Cet appel vise les individus (praticiens ou professionnels), groupes d’individus et organisations spécialisés sur les questions agricoles qui (ont mis) mettent en œuvre ou ont une connaissance approfondie des exemples de solutions simples à succès déployées pour apporter ces réponses efficaces. Les meilleurs résumés recevront une rémunération forfaitaire de $400 USD.
Dernier délai: 12 février 2016.
Postulez ici: http://bit.ly/1PRTAja
2016, les légumineuses à l’honneur !
Après l’agriculture familiale en 2014, les sols en 2015, ce sont les légumineuses qui sont à l’honneur en 2016. C’est donc devenu une coutume aujourd’hui pour l’ONU d’identifier chaque année par un thème spécifique. L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) est une fois encore désignée pour faciliter la mise en œuvre de l’Année Internationale des Légumineuses (AIL) 2016 à travers divers activités. Mais c’est quoi les légumineuses ?
Les légumineuses sont des plants que nous consommons presque tous les jours. La FAO renseigne que : « Les légumineuses sont des plantes annuelles dont les cosses produisent entre 1 et 12 graines ou semences de taille, de forme et de couleur variables et qui sont utilisées dans l’alimentation humaine et l’alimentation animale. » Si ce n’est pas encore clair, sachez tout simplement que « légumineuse » nous renvoie à la récolte de graines. Ces graines nous en consommons aussi au Bénin aussi !
Nous pouvons citer le niébé (haricot), le soja, arachide, le voanzou comme graines provenant de plantes légumineuses produites et consommées au Bénin. Ces cultures sont importantes pour notre alimentation. Ces plants constituent une source essentielle de protéines et d’acide aminée.
Pas seulement l’alimentation !
Les légumineuses sont des plantes dont les propriétés fixatrices d’azote peuvent contribuer à accroître la fertilité des sols (relèvement et maintien de la fertilité des sols) et avoir des effets bénéfiques sur l’environnement. Elles participent d’ailleurs à l’atténuation des changements climatiques. Elles contribuent aussi au maintien de la santé de l’homme !
Autre chose à savoir sur les légumineuses, elles permettent de lutter contre l’obésité lorsqu’on les intègre dans un régime alimentaire équilibré. Pas que ça ! la consommation de légumineuses permet aussi de prévenir et de traiter les maladies chroniques telles que le diabète, les pathologies cardiovasculaires et le cancer.
En attendant que je trouve des informations plus récentes, je vous propose ce graphique issue d’un travail de recherche effectué par des organes nationaux béninois appuyés par la FAO.
Source de la figure Fao
Fan Coco, une démarche entrepreneuriale exemplaire !
Ni mon silence, ni le temps passé n’ont pu faire disparaître cette passion que j’ai pour les jeunes et l’agriculture. Je reviendrai plus en détails dans un article sur les raisons de mon silence qui a duré quelques mois. En attendant, découvrons Chérif Dine AKEDJOU, un agro-business man que j’ai rencontré et avec qui nous allons entamer l’année 2016
Au début de notre rencontre dans les locaux de son entreprise, je lui ai demandé s’il menait une autre activité en dehors de Fan Coco. Serein, il répond : « rien d’autre, je concentre toute mon énergie sur les activités de cette entreprise ». Fan Coco a, récemment, été nominée comme ‘‘jeune entreprise prometteuse’’, une importante consécration pour une entreprise que Chérif a monté « seul dans sa chambre ».
Chérif a monté Fan Coco en 2012. Elle produit et commercialise de jus de coco et d’ananas. Elle offre aussi depuis peu des formations dans le domaine de la transformation des fruits et de l’agro-business.
J’ai été personnellement conquise lorsqu’il a parlé de la raison de création de Fan Coco, lui qui à la base a une formation en marketing. En dehors du fait que le jus de Coco soit un jus très apprécié par la population béninoise, la création de Fan coco est venue résoudre un problème. Vous n’êtes pas sans savoir que le coco est un produit vendu aux abords des voies surtout au sud du Bénin.
« La demande existe mais il faut servir ce jus dans de bonnes conditions. Puisque les conditions de vente ne sont pas hygiéniques et les consommateurs sont ainsi exposés à beaucoup de maladies», relève Chérif ; ajoutant qu’ « il faut changer le contenant et qu’il n’a pas trouvé mieux que les bouteilles.» Ce jus nous offre donc de meilleures conditions de consommation mais aussi d’accessibilité car il peut être bu à volonté n’ importe où.
L’entreprise fonctionne à l’aide d’un personnel composé de 7 personnes dont Chérif qui voit grand car Fan Coco traverse déjà les frontières du Bénin qu’il aimerait couvrir entièrement. Des jus de coco seront d’ici peu commercialisés au Burkina Faso et dans d’autres pays africains plus tard.
Le promoteur de Fan coco rencontre des obstacles dans son activité. Il s’agit surtout du manque d’organisation du marché de la matière première qui est le coco. Selon lui, « La matière première existe mais il faut un encadrement » car beaucoup de cocotiers sont abattus chaque jour.
Pour finir, l’entrepreneur souhaite « que la promotion de l’emploi des jeunes soit assurée. Et qui dit emploi des jeunes, dit création d’entreprises (agricoles surtout). Entreprise qu’il faut consolider aussi.»
Merci de me lire. N’hésitez surtout pas à partager et à me dire ce que vous en pensez ! C’est pour vous que j’écris.
Cliquez ici pour lire un article de Ulrich AHOTONDJI qui parle de coco.
Awanabi IDRISSOU
Découvrez-la
Ruth Nouagovi est la première femme entrepreneur agricole dont je parle sur ce blog. Il faut dire que même si beaucoup de femmes s’y mettent, ces cas restent rares ou largement inférieurs (comparativement aux hommes). Cette situation n’empiète pas sur la qualité des productions. J’ai rencontré Ruth pour être mieux imprégnée de ses activités.
Notre rencontre s’est tenue dans un après midi d’un jour très ensoleillé comme vous les connaissez. C’était chez elle à la maison, comme avec presque tous mes entrepreneurs rencontrés pour le compte de ce blog. C’est un rendez-vous reporté à plusieurs reprises ; il fallait qu’il tienne cette fois. Ce fut le cas.
Après les salutations habituelles, j’ai voulu en savoir plus sur elle. Ruth N. la vingtaine, a étudié la technologie de transformation alimentaire au lycée Mèdji de Sékou (une localité du Sud du Bénin située à environs 45 Km de Cotonou). Une fois cette formation terminée, elle a décidé d’entreprendre suite à une autre formation sur l’entrepreneuriat. Elle gère donc depuis environs un an son entreprise dénommée ‘’Nouruth’’. Son histoire avec la transformation a commencé bien avant sa formation même si ce n’était pas le premier choix :
« Plus jeune, j’avais l’habitude de faire du Sirop à l’approche des fêtes. J’ai voulu faire la foresterie. Mais ma moyenne ne me le permettait pas. Avec cette même moyenne je m’en sortais dans la transformation. C’est comme ça que je m’y suis retrouvée à nouveau »
Une activité dans laquelle elle fait son parcours. Notre transformatrice produit du jus (ananas, baobab…), des sirops (citron, ananas, gingembre…), du coco râpé, du gari amélioré et de l’arachide beurré, etc. Elle me montre la majorité des produits cités (que j’ai d’ailleurs eu l’occasion de déguster).
Pour arriver à l’obtention de ces produits, il faut toute une organisation. Je la questionne alors sur l’organisation qu’elle met en place pour y arriver. Ruth m’explique que pour le moment elle doit à chaque fois se déplacer sur Sékou afin de produire. Elle n’a pas encore un cadre approprié à Calavi (20 KM de Cotonou) où elle habite mais projette de s’installer à Godomey. Quant à sa main d’œuvre, l’agro-business woman ajoute: « pour le moment je prend des ouvrières saisonnières que je paie à la tâche. Elles sont au maximum 4 et au minimum 2 ».
La production se fait donc à Sékou. La vente quant-à elle a lieu un peu partout. Avec des ressources limitées, son marché aussi l’est. Les ressources sont limitées à causes des difficultés qui ne manquent pas quand il s’agit d’entreprendre. A ce propos elle explique : « financièrement je n’ai pas le font nécessaire pour m’installer réellement. Les machines ne sont pas au complet. Une situation qui fait que je ne satisfais pas les grosses commandes ». Bien que le niveau de son bizness ne soit pas celui escompté, l’activité lui apporte des bénéfices qu’elle réinvesti.